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Tarapoto 4ème semaine : Finir en beauté

Comme la semaine dernière, le travail des charpentes continue cette semaine et on élèvera même cette charpente sur la structure une nouvelle fois grâce à une grue. Roy, le carpintero (charpentier), est serein debout sur la structure qui n’est accroché à rien à part à la grue qui la porte. Ce mec est un malade !

La sérénité du charpentier péruvien

On positionne et fixe tout avec le 2ème étage à 5m du sol, le sommet allant jusqu’à 9m pour pouvoir poser par la suite le toit de feuilles.

Une étape de fabrication de la charpente

Levé de la charpente sur la structure

Les charpentes posées sur la structure

Le lundi soir est le dernier soir de Clarisse, on va donc boire un verre tous ensemble avec Roberto, Alisson, Carlos, Marie-France et Carlitos (le boulanger)). Carlos, Carlitos et Roberto sont péruviens et comme beaucoup d’entre eux dansent assez bien la salsa, et ils nous apprennent quelques pas dans Nuestro bar, orné de décorations d’Halloween en ce 31 octobre !

Dernière soirée de Clarisse : Halloween

Le 1er novembre étant férié, on va avec toute la famille de Carlos à la piscine, notamment sa petite nièce de 12 ans, Stephie. Ça fait du bien de se baigner par cette chaleur amazonienne ! Après quelques heures à faire des pyramides et lancer Stephie dans tous les sens, on rentre. Sur le chemin, je discute avec le neveu de Carlos, qui est très croyant. Il est cependant assez fermé à la discussion et n’accepte aucune remarque, même après avoir déclaré que « l'islam est une mauvaise religion car il font des guerres et pas nous » et que je lui fasse remarquer que le Pérou était Inca avant de se faire envahir par les Espagnols religieux, qui n'ont pas fait que des câlins aux Incas.


Pour notre dernier soir à Tarapoto, on va boire un petit coup avec Marie-France, Carlos et Tony, un policier habitué de la boulangerie, qui nous offre même une casquette de la police nationale avec comme recommandation de ne pas l'utiliser en Amérique du Sud, trop cool!


Pour ce dernier jour à Tarapoto, je me décide à aller avec Carlos et Marie-France pour leur tour de vélo quotidien. A six heures du matin, je les rejoins chez eux en vélo et Marie-France prend un peu d'avance. Je passe les premiers km avec Carlos, les paysages sont sympas et on arrive à une montée vraiment pentue. C’est à ce moment qu’on doublera Marie-France et que Carlos, 58 ans, me mettra une belle branlée ! Sur 12 km de vélo, il est allé plus vite que moi et m'a attendu, tandis que Marie-France, 75 ans, aura mis à peine 5 min de plus que moi à faire le tour ! Ils sont impressionnants ! Pire, le lendemain ils partent en vélo pour Moyobamba, à 112 km de Tarapoto !!!!


On va ensuite au bidonville pour travailler et dire au revoir aux enfants et adultes du village. Quand on arrive, les enfants sont en train de faire des bonhommes de neige, en terre ! Pas trop de neige dans l’Amazonie, mais une fois de plus, ils s’amusent comme des fous avec ce qu’ils trouvent.

Les bonhommes de terre

On passe un moment avec eux puis vient le moment de leur dire au revoir, le cœur serré… Ils resteront dans nos cœurs et nous auront marqués par leurs sourires, leur bonheur, leur ingéniosité, leur sensibilité, leur amour et leur sincérité

Derniers moments avec les enfants du bidonville !

Le chemin qui mène au bidonville - des rizières

On part dire au revoir à la Panaderia, à Carlos et Marie-France, ces deux incroyables personnes qui changent le monde et nous prouvent que « l’impossible recule devant celui qui avance » ; et au boulanger Carlito, cet ado au destin incroyable.

Au revoir la panaderia


Il est ensuite temps de dire au revoir à nos hôtes et notre chambre de ce mois, à Tarapoto, cette jolie ville qui nous aura offert de beaux moments, de bons repas et de beaux couchers de soleil.

Il est ensuite temps de dire au revoir à nos hôtes et notre chambre de ce mois, à Tarapoto, cette jolie ville qui nous aura offert de beaux moments, de bons repas et de beaux couchers de soleil.

Quelques plats de Tarapoto

Tarapoto et ses artisans jouant aux échecs sur un plateau dessiné à même le sol à a craie

Quelques couchers de soleil tarapotins

Adieu notre chambre et ses murs de rideaux

Le projet Rayo de Sol continue à Tarapoto et, malgré la réussite de la Panaderia, Marie-France a besoin de votre soutien pour continuer à aider les enfants des bidonvilles, alors n’hésitez plus, faites un don ou devenez volontaire : http://bambinsdesbidonvilles.org/blog_fr/


Les avancées depuis notre départ.

 

Ce samedi, on se réveille, prend nos affaires puis on va à Lamas, un village à quelques kilomètres, où on prend un peu de hauteur pour arriver à un point de vue super joli sur une bonne partie de la vallée, jusqu'à Tarapoto !

La vallée de Tarapoto

On descend ensuite vers la partie traditionnelle du village, où vit la communauté Wayku, qui ont conservé de nombreuses traditions et vivent principalement de leurs champs et de leurs activités artisanales.

Une rue du village Wayku

Sur le chemin, on discute avec un péruvien qui nous invite tout de suite à rentrer chez lui. Il nous fait goûter plusieurs fruits et légumes de son champ, fier de ce qu’il produit ! C'est assez bon et la vue de chez lui sur la place du village Wayku est assez jolie.

La vue sur le village


Il a construit lui-même sa maison, avec des poutres et un sol fait de bambous cloués, qui ne semble pas bien solide.

Le plancher apparemment solide

Il nous raconte que le problème de ces maisons est le feu et qu'en 1 an, 7 des maisons voisines construites comme la sienne ont brûlé et qu'une fois que le feu prend, il suffit de quelques minutes pour qu'il ne reste rien de la maison en bois.

Le joli village de Lamas

On se dirige ensuite vers les chutes d’eau de Pishurayacu, assez connues dans la région. Après 30 min de marche dans une forêt dense, nous traversons une petite rivière sur un radeau de bois en de tirant avec une corde, c'est assez marrant ! On arrive à des bains thermaux naturellement chauds, juste à côté d'une rivière super fraîche, au cœur de la forêt ; de quoi alterner les plaisirs ! On restera là jusqu’à la fermeture du parc car l’accès à la cascade, trop loin, est interdit. Tant pis, on est vraiment bien ici !

Pishurayacu et sa rivière

Un petit papillon s'abreuvant à Pishurayacu

On revient ensuite vers Tarapoto dans la voiture d’Oscar après quelques minutes le pouce en l'air. Il travaille dans l’industrie de l'huile de palme et nous affirme qu'ils en produisent uniquement sur les terres déjà déforestées ou brulées. Difficile à croire quand on sait que 80% de la déforestation de l’Indonésie est dûe à la production d'huile de palme (3ème forêt au monde) et qu'elle est responsable d'une bonne partie de la déforestation amazonienne.


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