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Lima : Le début de l'aventure

J’atterris à Lima, il est très tôt, quelque chose comme 5h30 mais l’euphorie est là, je suis surexcitée. Première mission : rejoindre Théo. Je récupère mon sac à dos, ouf ! mon sac de couchage est toujours là, accroché au sac. Je m’en vais prendre un taxi. Le chauffeur s’appelle Hugo, on discute beaucoup dans la voiture.

Je regarde par la fenêtre et ne peux m’empêcher de sourire. Ca y est c’est parti, je me le répète mais j’ai du mal à réaliser. Après quarante cinq minutes de taxi, je retrouve Théo à l’auberge de jeunesse Ekeko, à Miraflores, le quartier riche et sécurisé de Lima. Je pose mes affaires, m’enregistre à l’auberge, Théo prend son petit déjeuner et hop on part se balader dans le quartier. On commence d’abord par Kennedy Park, un petit parc sur une des avenues principales où il y a des dizaines de chats qui se baladent, c’est assez impressionnant.

Le parc Kennedy, ou parc à chats

Le parc Kennedy, ou parc à chats

On continue sur cette avenue, on descend et on tombe sur l’Océan Pacifique. La plage n’est pas très belle, mais le littoral est chouette, assez vert, beaucoup de gens courent, il y a des appareils de musculation. Il y a un endroit qui ressemble un peu à Barcelone, à l’architecture de Gaudi en mosaïque, cet endroit s’appelle El Parque Del Amor, une statue d’un couple s’enlaçant supplante ce parc.

Le littoral

Les fresques Gaudesques

L’après-midi, on va visiter le centre historique de la ville : Plaza San Martin, Plaza Real, Catedral, Palacio del Gobierno… Sur la Plaza Real, on s’arrête un peu écouter un musicien de rue, qui fait de la musique avec une scie !


Le musicien sur scie

Un nouveau véhicule dans les rues

La Plaza de Armas et son couvercle nuageux

La Catedral

Il fait encore jour, on décide de sortir du quartier historique, on traverse un petit pont et on arrive à Rimac, un quartier pauvre et dit « à risques ». Les contrastes se font ressentir dès les premiers mètres, mais c’est très joli et en fait beaucoup plus attachant que le quartier historique.

Rimac, le quartier dit "dangereux"

Ensuite nous voilà partis pour visiter un couvent et ses catacombes ; des milliers d’ossements humains rangés et bien alignés.

L'organisation des os dans les catacombes

Pour finir cet après-midi, on a pris un bus qui nous emmène en haut du mont San Cristobal. Une vue panoramique sur tout Lima nous attend, on se dit chouette. Mais le plus impressionnant, c’est de passer à travers les barrios pobres (quartiers pauvres), on se sent un peu cons dans notre bus… On n’a pas osé prendre de photos du trajet mais c’était prenant de voir tous ces gens qui n’ont rien. Arrivés en haut, effectivement la vue est panoramique et on ne peut même pas voir où s’arrête la ville tellement elle est grande et brumeuse (à Lima, le temps est nuageux plus de 6 mois dans l’année).​


Les frontières entre Lima et le ciel

​Vers 18h, on rentre tant bien que mal à l’auberge après avoir traversé une manifestation et une heure de bouchons.​


Les fresques murales d'un quartier pauvre

 

Le deuxième jour a été occupé pour faire nos derniers achats utiles (réchaud, carte téléphonique…).

La terrasse de notre auberge

On a diné avec Claire et Joachim, deux français rencontrées à l’auberge. Joachim, un musicien français qui a vécu 3 ans au Mexique et qui depuis 3 ans descend l’Amérique du Sud vivant de sa guitare : un mode de vie qui impressionne.

Après une longue discussion avec notre aubergiste, qui a traversé tout le Pérou en stop, il nous confie : « si c’était moi, je ne partirais pas de Lima en stop, c’est trop dangereux ! ». Décidés à partir sur Huaraz mais pas suicidaires, on décide de prendre un bus assez tôt pour aller jusqu’au village le plus proche et commencer à lever les pouces. Mais impossible de trouver un bus, en plus c’est dimanche. Les compagnies nous renvoient les unes sur les autres. Finalement on trouve un bus de luxe de la compagnie Cruz Del Sur qui part à 21h30 et va directement à Huaraz, entre 8 et 9 heures de bus au total. L’envie de partir de Lima nous pousse vers cette option. On profite donc de l’après-midi pour visiter les vestiges des constructions d’une civilisation pré-incas : Huaca Pucllama. Ils utilisaient des techniques très avancées pour résister aux séismes.

Huaca Pucllama

Nos premiers lamas!

A 21h30, on rejoint le terminal de bus. C’est un grand hangar avec carrément des salles d’embarquement. On monte dans notre bus et effectivement c’est un bus de luxe : petite couverture, petit coussin sur chaque siège, comme dans l’avion, les sièges s’inclinent presque comme des lits et on a même le droit à un petit encas.

C’est parti pour Huaraz et la montagne !!!

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